Frauenhaus Thun-Berner Oberland
Frauenhaus Thun-Berner Oberland
Case postale 57
3602 Thoune
Hotline AppElle! pour les victimes de violences :
- 24/7
Téléphone pour des questions d'ordre professionnel ou général :
- Lundi, mardi, jeudi et vendredi : 9h – 12h et 14h – 16h
- Mercredi : 16h –17h 30
- Samedi : 9h – 13h
Courriel : info@frauenhaus-thun.ch
Questions fréquemment posées
Les maisons d’accueil offrent protection, hébergement, conseil et accompagnement à toutes les femmes majeures et à leurs enfants, lorsqu’elles sont victimes de violences psychologiques, physiques et/ou sexuelles.
Les jeunes femmes et les mineures confrontées à des violences domestiques bénéficieront, quant à elles, d’une aide pour trouver un hébergement adéquat sans leurs parents.
Les enfants qui entrent en maison d’accueil avec leur mère sont également pris au sérieux. Eux aussi vont bénéficier d’un soutien et d’un suivi sur mesure.
Les collaboratrices des maisons d’accueil sont soumises au secret professionnel. Leurs consultations restent confidentielles. Au besoin, elles font appel à des interprètes pour faciliter la communication.
Oui. Selon le Code Civil suisse, en cas de violence domestique, vous avez le droit de partir avec vos enfants et de les séparer temporairement de l’autre parent. Vous avez même l’obligation de les mettre en sécurité.
Les maisons d’accueil sont joignables par téléphone, certaines le sont même 24 heures sur 24. Voici la liste de toutes les maisons d’accueil avec leurs coordonnées. Au téléphone, vous pourrez décrire votre situation à l’une des conseillères. Elle saura répondre à vos principales questions et, le cas échéant, planifiera avec vous votre admission.
On peut généralement comparer une maison d’accueil à une grande colocation : en plus des espaces communs, chaque femme dispose d’une chambre individuelle (pour elle et ses enfants). Elle reste en tout temps responsable de ceux-ci, comme d’elle-même, durant son séjour.
Garantir la sécurité des résidentes est une priorité absolue. C’est la raison pour laquelle l’adresse exacte de la plupart de ces maisons est tenue secrète. De plus, si certaines femmes se trouvent dans une situation qui constitue une menace pour leur intégrité, il se peut qu’elles doivent limiter leurs contacts sociaux. Et selon le degré de dangerosité, il convient d’examiner avec elles l’opportunité de renoncer temporairement à leur emploi, et pour les enfants, à leur école habituelle.
Parallèlement à la question de la sécurité, une préoccupation majeure du personnel est le soutien à apporter aux femmes et aux enfants. Les conseillères de la maison d’accueil leur proposent des entretiens réguliers. Elles se basent pour ce faire sur les ressources et les besoins individuels des résidentes.
Si vous avez des doutes ou des questions par rapport à un séjour en maison d’accueil, adressez-vous à celle de votre région. Cela ne vous engage à rien et vous pouvez le faire de manière anonyme. Voici la liste de toutes les maisons d’accueil avec leurs coordonnées.
Oui, vous y serez reçue même si vous êtes sans ressources. Généralement, c’est l’aide cantonale aux victimes d'infractions qui prend en charge les frais dans un premier temps. Il n’est pas nécessaire pour cela que vous portiez plainte. Même si vous n’avez pas d’argent, vous êtes en droit de vous réfugier dans une maison d’accueil. Et si votre séjour se prolonge, vous pourrez compter sur les professionnelles qui vous aideront à trouver une solution de paiement.
Si vous en avez la possibilité, emportez pour vous-même et pour vos enfants les vêtements et les médicaments indispensables. En outre, il serait bon d’amener tout document personnel tel que passeport, permis de séjour, cartes bancaires et d’assurance-maladie, certificat de vaccination, acte de naissance et certificat de mariage, sans oublier le doudou favori de vos enfants.
Les intervenantes vous aideront à planifier les diverses étapes à venir, indépendamment de la décision que vous prendrez (séparation, retour au domicile conjugal, etc.).